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Affichage des articles du juin, 2010

Auguste Panseron

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Corpsyphonie propose sur ce site quelques biographies pour rendre hommage à ces musiciens qui ont contribué en leur temps par leurs compositions, leurs écrits ou par leur enseignement à propager l'apprentissage de l'art vocal. Cette fois-ci, il s'agit de : Auguste Panseron (1796-1859) Premier Grand Prix de Rome en 1813 Bibliographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, par F.J.Fétis , deuxième édition, Librairie de Firmin Didot Frères, Fils et Cie, Tome 6, 1870, pages 443-444. PANSERON (Auguste - Mathieu), né à Paris, le 7 floréal an IV (26 avril 1796), est fils d'un professeur de musique instruit, à qui Grétry avait confié l'instrumentation de ses vingt dernières partitions, parce que ce travail était pour lui fatigant et sans attrait. Le jeune Panseron fut admis comme élève au Conservatoire de Paris, dans le mois de nivôse an XIII (décembre 1804). Après y avoir suivi les cours de solfège, dont il avait reçu les premiè

A propos de Grétry: Texte de André Beaunier publié dans Le Figaro (supplément littéraire du samedi 29 novembre 1913)

André Beaunier (né le 22 septembre 1869 à Évreux, mort le 9 décembre 1925 à Paris), romancier et critique littéraire français, écrivait en 1913 ce qui suit: Voici une petite esquisse du vieux Grétry Je l'emprunte à M. Prod'homme qui, dans le Mercure de France, a publié un fragment des Réflexions d'un solitaire, le dernier ouvrage du charmant musicien. Grétry était né en 1741, vers la fin du siècle, il aima de moins en moins le monde et le vacarme. Il demeurait au boulevard de Italiens, près du théâtre où il avait eu ses plus grands succès. Mais il souhaita de se retirer à la campagne. Le troisième jour complémentaire de l'an VI (19 septembre 1798), il acheta l'Ermitage de Rousseau, à Montmorency, pour dix mille francs. Il écrivit encore un peu pour le théâtre. Seulement, on n'aima point Le casque et les Colombes , un ballet, ni Delphis et Mopsa . En 1803, dans La Vérité, ou ce que nous fûmes, ce que nous sommes, ce que nous devrions être , il écrivait : «