Aux Etats Unis, la première voix retransmise à la radio fut grenobloise.

Mariette Mazarin fit ses début de cantatrice à Grenoble. On disait d’elle : « Une grande voix, une grande dame, une grande artiste, une grande carrière ». Son buste trône au Métropolitan Opéra de New-York, entouré des plus grands artistes lyriques de l’époque. Aux États-Unis, c’est elle qui fut la première voix à la radio. En effet, le célèbre ténor Enrico Caruso, prévu pour la circonstance, s’effaça très élégamment devant elle.

Lors de la célébration de l’armistice du 11 novembre 1918, du haut d’un balcon de la place Grenette (Grenoble), elle chanta les airs patriotiques, La Madelon et la Marseillaise. La foule lui fit une ovation hors du commun.

En 1947, une soirée lui fut consacrée sur l’initiative de Roland-Louis Lachat et du célèbre baryton André Baugé.
Mais, après avoir chanté avec les plus grands, enchanté le monde entier, brillé de mille feux, elle s’éteint silencieusement dans la plus grande indifférence.


Voir l'article (en anglais) de Modern Electrics, May, 1910, page 63.

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